Dans la Forêt des Songes Episode premier

THOUSTRA

Par Michel Boizot
Au Théatre de l’île Saint-Louis à Paris

 » Un moment de grâce du festival off, Avignon 2009  » Le Point, 16/07/09
 » Jamais Jacques Lacarrière n’a inventé une fable aussi libre, aussi baroque et joyeuse que celle-ci il n’a jamais écrit un ouvrage aussi malicieux, aussi taquin, aussi fantasque soumettant son érudition à la loi de la légéreté et de la drôlerie « 
Gilles Lapouge Le Magazine Littéraire
15€ – étudiants de moins de 25 ans, avec une carte: 10€
Réservation 01 46 33 48 65
En octobre 2009
18h30: les 15 et 16
En décembre 2009
18h30: les 9 et 10
En janvier 2010
18h30: le 29
15h00: le 31
En février 2010
18h30: les 19 et 26
En avril 2010
18h30: les 14 et 15

Informations Théatre de l’île Saint-Louis

En cheminant avec Jacques Lacarrière

A la Maison Jules Roy

Vendredi 18 septembre 2009 à 18h30 au Clos du Couvent – Rue des Ecoles, Vézelay

« Je ne crois au hasard que s’il s’inscrit
dans un destin d’étoiles,
je ne me reconnais de patrie
que dans la voie lactée »
Jules Roy

« Ma patrie première, en tant qu’écrivain, c’est ma langue, le français. Et donc, tout ce qu’une langue porte et nourrit : une histoire, une mémoire, un devenir, un avenir les quatre points cardinaux de ce qu’on peut nommer une culture. »
Jacques Lacarrière

Avec Sylvia Lipa-Lacarrière accompagnée de Catherine Ferran (sous réserve),Guilène Ferré, Françoise Huart, Maud Rayer et Lorant Hecquet, Michel Boizot, voix et flûte.

Lectures choisies dans les textes de Jacques au plaisir de chacun.

Informations Maison Jules Roy de Vézelay

Exposition Tô Bich Hai

Exposition du 3 au 31 juillet 2009
L’Ame Enchantée
11 rue Saint-Etienne
Vézelay

Vernissage le 3 juillet 18h30
Lectures d’extraits du livre de Jacques Lacarrière Le Pays sous l’écorce
par Sylvia Lipa-Lacarrière

Des branches. Des feuilles. Des pétioles. Des folioles. Un monde ramifié qui bouge, bruit et bondit. Un royaume de verdures, de vertiges et de vents. Un labyrinthe de souffles et de murmures. Un arbre en somme.

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Affiche

Informations Vézelay

Contre-nuits

Contre-nuits est un ensemble de textes en prose et en poèmes nés à partir des gravures à la manière noire d’Albet Woda. Nous avions déjà fait ensemble, il y a quelques années, un ouvrage intitulé Erèbe/Ebène composé de huit gravures à partir de huit poèmes écrits précédemment. Contre-nuits est une œuvre plus diversifiée, un chant plus ample dans lequel j’ai voulu traduire le profond mystère émanant de ces gravures où surgissent des cieux en genèse, des paysages de début et de fin du monde et où volent des oiseaux égarés, des silhouettes humaines perdues dans l’immensité de l’Ailleurs. Gravures et poèmes traduisent ce cheminement du noir au lumineux, de l’obscurité primitive à la transparence de l’espace. Les poèmes sont comme le contre-chant de ces gravures intenses, évocatrices d’une nuit en genèse, ils sont, en tout cas, ils voudraient être la mélodie de ce qui naît, du cœur des matrices du temps. Et si, comme je l’ai dit plus haut, quelques oiseaux parfois y volent, si quelques silhouettes humaines souvent y déambulent au cœur de paysages d’avant l’homme, c’est parce que la terre, et tout ce qui y pousse, s’y ordonne ou s’y enchevêtre, est saisie en son éternelle gestation. Contre-nuits est un hymne à l’aurore, à la sombre beauté de la nuit qui enfante.

Jacques Lacarrière.

Apprendre à voir la nuit.
Apprendre à distinguer les arcanes du noir, les strates de l’obscur, les mille antichambres des ombres, les noms secrets du ténébreux.
Et pouvoir parler de la nuit quand celle-ci devient blanche. Quand elle quitte les profondeurs de l’Erèbe pour s’aventurer en plein jour.
Et qu’elle y éclipse le soleil de midi. Que le zénith devient nadir. Apprendre en somme à devenir hibou.
A aimer à minuit.
A dormir à midi.
A savoir élucider le monde de la nuit au point de pouvoir distinguer à minuit au cœur de la forêt, sans faute ni sans faille aucune, les rêves enclos du perce-neige.

Editions Alternatives

Etonnants Voyageurs 2009

 20 ans pour nous en souvenir… Beaucoup de ceux qui furent de l’aventure initiale nous ont quittés, même s’ils continuent d’inspirer le festival.

Et il serait paradoxal que nous ne les évoquions pas. Ne serait-ce que pour nous souvenir à travers eux comme la littérature française était fermée, repliée sur elle-même, il y a 20 ans.
Vingt ans… Nicolas Bouvier, Jacques Lacarrière, Jacques Meunier, Jean-Claude Izzo, Christian Rolland, nos compagnons d’aventure, auraient été les premiers à le souhaiter : que le festival, en cet anniversaire, soit tourné d’abord vers le présent, et l’avenir. Il a une puissante raison à le faire : aujourd’hui plus sûrement encore qu’hier le cours de la littérature prouve que notre intuition était juste. »
Michel Le Bris

Programme Chemins faisant à Saint-Malo du 30 mai au 1er juin 2009

Samedi 16h15 : Une autre langue que la nôtre
Jacques Lacarrière et la traduction, lecture Sylvia Lipa-Lacarrière

« Traduire n’est pas trahir mais transplanter. Le résultat dépend du terreau d’accueil. Tout traducteur est un transplanteur, donc un herboriste ou un jardinier du langage. »

Dimanche 18h00 : Dans la forêt des songes épisode1
Dernier livre de Jacques Lacarrière mis en scène et joué par Michel Boizot

 Programme complet sur le site d’Etonnants Voyageurs

Une pensée noire

Aimé Césaire réconcilie sans heurt l’antilope et l’étoile qui n’ont cessé de l’habiter (disons l’Afrique originelle et le ciel commun à tous), il rassemble et réunit en lui – sans avoir nul besoin de les réconcilier – le Martiniquais, l’Antillais , le francophone, le poète et l’homme à vocation universelle.
… Plus qu’Antillais : atlantéen, européen et planétaire, ce poème… Epave dévastée mais aussi ossuaire d’espérance.

Oui. Ossuaire d’espérance. Car

il n’est point vrai que l’œuvre de l’homme est finie
que nous n’avons rien à faire au monde
que nous parasitons le monde
qu’il suffit que nous nous mettions au pas du monde
mais l’œuvre de l’homme vient seulement de
commencer
et il reste à l’homme à conquérir toute interdiction
immobilisée au coin de sa ferveur
et aucune race ne possède le monopole de la beauté,
de l’intelligence, de la force
et il est place pour tous au rendez-vous de la conquête
et nous savons maintenant que le soleil tourne autour
de notre terre éclairant la parcelle qu’a fixée notre
volonté seule et que toute étoile chute de ciel en terre
à notre commandement sans limite. »

Aimé Césaire

Jacques Lacarrière, Ce que je dois à Aimé Césaire, éd. Bibliophane

Les textes fondamentaux de la pensée noire

À l’occasion de la sortie en kiosque du Hors-série du Point (avril-mai)
Jeudi 9 avril 2009, à 19 h au Musée Dapper

Catherine Golliau et Valérie Marin La Meslée, responsables de ce numéro, invitent des auteurs à interroger des textes essentiels qui ont marqué l’histoire
des peuples noirs.

Dans la forêt des songes Paris 2008

Episode premier, par Michel Boizot d’après le roman de Jacques Lacarrière.

Au théâtre de l’île Saint-Louis les 17 et 19 décembre 2008 à 18h30

Episode premier, par Michel Boizot d’après le roman de Jacques Lacarrière.
Au théâtre de l’île Saint-Louis les 17 et 19 décembre 2008 à 18h30

Jamais Jacques Lacarrière
n’a inventé une fable aussi libre,
aussi baroque et joyeuse que celle ci;
Il n’a jamais écrit un ouvrage aussi malicieux,
aussi taquin,
aussi fantastique,
soumettant son érudition
à la loi de la légéreté et de la drôlerie.

Théâtre de l’île Saint-Louis
39, quai d’Anjou
Paris 4e
Tarif normal: 15€
Tarif réduit: 10€
Réservations: 01 46 33 48 65

Théâtre de l’île Saint-Louis