David Noria, Sófocles, el hombre

Traduction en espagnol de l’introduction de Jacques Lacarrière à sa traduction du theâtre de Sophocle :

Jacques Lacarrière, « Sófocles, el hombre », tr. David Noria, Literal Magazin, Mexique, 30 mai 2021.

La Grèce et le Mexique se ressemblent beaucoup parce que ce sont deux pays ou le passé -un passé immémorial- fait partie du présent, assimilé à la surface de la modernité comme la sève profonde nourrit -à travers un vieux tronc- le feuillage printanier. Pourtant, entre un passé mythifié et un présent hétérogène, on risque souvent de fixer les traits des peuples et des histoires qui ne cessent jamais de changer. Jacques Lacarrière est allé à la rencontre d’une Grèce diverse et en mouvement, où les sagesses anciennes et modernes s’entremêlent pour nous interpeller. Cette leçon fait de Lacarrière un messager, une voix à la fois familiale et compréhensible -je dirai même exemplaire- qu’on a intérêt à entendre au Mexique de près si nous voulons aussi nous-mêmes rendre vivants notre propre richesse et génie par la générosité d’esprit.
David Noria

David Noria, né le 21 avril 1993 à Mexico, est un poète, essayiste et traducteur mexicain qui habite en France depuis 2020. Il a étudié les Lettres classiques à l’Université de Mexico. Maintenant il est lecteur d’espagnol à la Faculté des Arts, Lettres, Langues et Sciences Humaines de l’Aix-Marseille Université. Il est auteur du livre Nuestra lengua. Ensayo sobre la historia del español (UNAM-Academia Mexicana de la Lengua, 2021).

Concert Taverne Grecque

L’association Le Blues du Pirée présente une soirée concert de musique grecque à Millau, le samedi 8 octobre 2022 à 20h30 à la Salle René RIEUX CREA à MILLAU, sur le thème du Rebetiko illustré par une vingtaine de chansons, avec une animation photographique et une ambiance typique de taverne grecque.

Par Nicolas Syros, ses musiciens et ses choeurs millavois.

Réservation association le blues du Pirée :
06 62441030 / 06 40482458 / 06 25436138
Ou par messagerie : bluesdupiree@gmail.com

Invitation Imprimable

Les éditions Dépaysage


Création par Amaury Levillayer des éditions Dépaysage, placées sous le signe de l’Autre et de l’Ailleurs et en lien avec l’oeuvre de Jacques Lacarrière.

« Faire l’effort de se fondre dans son milieu.
Se retrouver à l’unisson du milieu qu’on explore.
S y rendre ou invisible ou familier. »
-— Jacques Lacarrière, Le pays sous l’écorce, 1980.

D’abord, se détourner des apparences. Soulever l’écorce pour observer le grouillement des sociétés. S’étonner de la complexité du monde ; s’y confronter. Ensuite, (dé)construire, patiemment, et devenir joyeusement intranquille. Douter encore, douter toujours. Aussi, lutter contre le prêt-à-penser et s’ouvrir à la vie des idées. Dire non et savoir pourquoi on le dit. Enfin, replacer les sciences humaines et sociales au cœur des débats de la cité en leur assignant la seule mission qui vaille : donner de la chair au réel, puis la piquer au vif.

Découvrez ce projet …

Ballade Argentique

Photographies de Pascal Gabard

17 et 18 septembre 2022
Vernissage le vendredi 16 septembre à partir de 18h30.

78, Grande Rue
SACY
89270 VERMENTON 
Horaires: 10h30-12h30 & 14h-18h

Exposition Carol-Ann Willering, Sacy, au fil du temps

Photographies Noir & Blanc
Au cours de ses nombreux séjours à Sacy depuis plusieurs années, Carol-Ann Willering a parcouru le village et ses environs, les photographiant au fil des saisons, essentiellement en noir et blanc. A travers ce travail, se dessine un paysage personnel du village composé de fragments de murs, d’objets, de tas de bois, d’arbres, de champs, d’animaux, de maisons, tout autant que des vastes paysages qui entourent Sacy et ses ciels extraordimaires. Un Sacy rude et secret, mais aussi lumineux et vaste, a l’image de cette Bourgogne qu’elle aime et connait depuis très longtemps

Les 13, 14 et 15 aout 2022
De 11h à 13h et de 15h à 19h

Vernissage le 13 aout à partir de 18h
78 Grande Rue, 89270 Sacy

Happy Dreams Hotel

Théâtre Municipal Berthelot à Montreuil

Le regard à hauteur d’enfant puis d’adolescent, Aram Tastekin se livre avec délicatesse. Découvrant le coca ou fuguant à Antalya pour voir des femmes russes en vrai, il nous fait vivre de l’intérieur le quotidien d’un jeune homme kurde en Turquie. Ecrit et mis en scène par Élie Guillou, ami et connaisseur de la cause kurde, ce spectacle nous révèle pas à pas toute la complexité politique de son pays
et l’immense gourmandise de vivre de ses habitants.

Écriture et mise en scène : Élie Guillou
Avec : Aram Taştekin et Neşet Kutas – Assistante à la mise en scène : Noémie Régnaut Collaboration artistique : Cecilia Galli – Regard extérieur : Rachid Akbal
Production : Guillou Frères. Co-productions : Maison du conte (Chevilly Larue), Théâtre Antoine Vitez (Ivry), Compagnie le Temps de vivre – Festival Rumeurs Urbaines, Festival des arts du récit en Isère.
Soutiens : Département du Val de Marne (94), SACD, l’atelier des artistes en exil, Théâtre Berthelot – Jean Guerrin (Montreuil), Le Strapontin (Pont-Scorff).

Jeudi 7 octobre à 20 h 30
vendredi 8 octobre à 15 h et 20 h 30
et samedi 9 octobre à 20 h 30

Anne Simon, chercheuse : « On peut tout à fait être humaniste en tenant compte des animaux et de l’animalité »

Photographie Agata Siecinska

Ne manquez pas ce rendez-vous avec Anne Simon, qui parle de Jacques Lacarrière et des animaux dans son dernier livre  “Une bête entre les lignes” (Wildproject) au micro de Zoé Varié sur France Inter ce 13 juin « On peut tout à fait être humaniste en tenant compte des animaux et de l’animalité ».

Retrouvez le Podcast sur le site de France Inter

Gérard Chaliand, Mémoire de ma mémoire

La mémoire de ma mémoire n’est pas ce que j’ai vécu mais ce dont j’ai hérité. L’écho d’un passé. Elle est la partie immergée de mon histoire. L’amont nocturne de ma saga. Le caillot que j’avais dans le poing au jour de ma naissance et dont, enfant, on m’a transmis la tragédie.
Et ce que j’ai voulu oublier.
Gérard Chaliand

Gérard Chaliand voyage beaucoup, voyage sans cesse… Vietnam, Iran, Afrique, Afghanistan, Kurdistan, partout où il passa, il fut d’abord témoin – parfois même acteur – des combats et des révolutions du Tiers-monde.
Il a partagé des années en ces pays d’exigences, ces pays durs mais fraternels, il a partagé le pain et le sel des injustices et des espoirs. Témoin, acteur, conseiller, frère, ami, il a joué tous ses rôles.
Et aussi celui du poète qui, de ces plongées dans l’histoire fragile et féroce du monde, a rapporté des mots qui durent, des chants tutélaires.
Mémoire de ma mémoire parle, de façon indirecte, avec deux générations interposées, du génocide arménien, ce n’est pas un retour sur ses origines, mais un enrichissement.
Ce livre est une remémoration, presque une réincarnation de quelques-uns de ces combattants dont les noms, aujourd’hui, ne nous dirons plus rien, mais qui ont été, en leur temps, les derniers défenseurs de la liberté arménienne.
Jacques Lacarrière

Et tu oses parler de solitude

de Elie Guillou

C’est un homme parmi les hommes, Un homme qui écrit, c’est à dire un homme qui écoute, Il est venu de loin pour écouter de près, de très près, ceux dont on parle de loin. Parce qu’ils sont loin de ceux qui ont la parole.

Editions  La passe du vent

Signature à Paris :
 Pour fêter avec les parisiens la sortie du livre « Et tu oses parler de solitude », une signature est organisée dimanche 27 Octobre de 15h à 19h à Avesta, un restaurant Kurde célèbre pour sa douceur. Ca sera l’occasion de trouver le livre sans avoir à le commander, de bavarder de manière informelle, de boire ensemble de petits thés noirs et de déguster des pâtisseries au miel.

Avesta, 15 rue d’Enghien, 75010 Paris.

Exposition Ömer KALESI

La Braise d’Anatolie et des Balkans
Exposition du 19 septembre au 19 octobre 2019 Centre Culturel Anatolie
Dans le cadre de la semaine des cultures étrangères

Vernissage le jeudi 19 septembre 2019 à partir de 18 heures 30

L’artiste Ömer Kalesi naît en 1932 à Srbitsa Kicevo en Macédoine du Nord. Il est devenu peintre à l’Académie des Beaux-Arts d’Istanbul dans l’atelier de Bedri Rahmi Eyüboglu. Depuis plus de cinquante ans, il vit et travaille
a Paris.
«Jacques Lacarrière, dans sa comparaison entre l’ibérique de Picasso et la balkanité d’Omer Kalesi appuie sa thèse avec I ‘exemple de Goya et ses figures anonymes. Goya et Kalesi témoignent de manière différente le tragique de l’homme ibérique et balkanique. Il y a quelques temps, ayant peur d’être otage d’un panégyrique excessif, j’ai écrit que l’œuvre de Kalesi est balkanique autant que l’œuvre de Pablo Picasso est ibérique». Luan Starova (Les personnages d’Omer Kalesi ou I ‘espoir sauvé))