Les Inspirés du bord des routes

Textes de Jacques Lacarrière, photographies de Jacques Verroust

Paris, Le Seuil, 1978

 » A mon sens, tout art est ificiel ou, si l’on veut artificiel . Hors le grand avantage de l’autre- l’art non ificiel que ces photos proposent – c’est qu’il envoie paître une fois pour toutes aux prairies du néant toutes ces notions de naïveté , de natur-alité, de brut-alité (pour l’art dit « brut » cher à Jean Dubuffet ) et de nous mettre une fois pour toutes en face de l’évidence :
il n’est d’art que fait de doigts, de mains , de muscles, de neurones et de cerveaux d’hommes. Il n’est d’art que de ruse, de parades, de supputations et de précautions contre les pièges du vide et de l’ennui, les sables mouvants du néant, l’insoutenable bleu du ciel , la blancheur suspecte de la toile, bref il n’est d’art que d’apposition en mettant quelque chose là où rien n’existait .

Surréalistes Grecs

Dans le cadre de cet ouvrage collectif, un texte de Jacques Lacarrière intitulé L’inconscient de Cécrops

Cahiers pour un temps
Centre Georges Pompidou

Le mouvement surréaliste fondé par André Breton et ses amis aeu très tôt une influence internationale. Le présent Cahier se proposed’en montrer l’apport à la littérature et à l’art grecs modernes. Deuxgénérations d’écrivains et de peintres-poètes, bien mal connus enFrance (à l’exception d’Elytis), ont accueilli et développé le Surréalismeen Grèce. C’est dans les années trente (1933, date de la fondationà Paris de Minotaure par Skira et le Grec Tériade — 1936, premièreexposition surréaliste à Athènes) que se réunissent autour de revuesdes amis proches : l’écrivain et psychanalyste Andréas Embiricos,l’essayiste et poète Nicolas Calas, le poète et peintre Nicos Engo-nopoulos, Odysseus Elytis — alors dans sa première période de poèteet de plasticien —, le peintre et écrivain Yannis Tsarouchis, le poèteNicos Gatsos.

Après guerre, apparaissent les poètes Miltos Sachtouris, HectorKaknavatos et Nanos Valaoritis, « Surréalistes grecs » fait aussi échoà des créateurs appartenant à la « diaspora » grecque : Gisèle Prassinos,écrivain, le peintre Mayo et le cinéaste Ado Kyrou. Des écrivains etcritiques français : Xavier Bordes, Jacques Bouchard, Jean-Pierre Faye,Alain Jouffroy, Jacques Lacarrière… commentent les œuvres de cesauteurs et artistes, dont un choix est présenté.

ISBN : 2-85850-607-8

Calligraphies d’amour

de Hassan Massoudy
Préface de Jacques Lacarrière

Ce livre est l’aboutissement d’un travail que Hassan Massoudy a commencé en 1999. Rassemblant depuis toujours des citations, proverbes et poèmes du monde arabo-musulman sur le thème de l’amour, il décida alors de s’en inspirer pour transmettre par la calligraphie les mille nuances évoquées par ce mot dans l’âme orientale.
Deux auteurs l’ont guidé : Al Hallaj (Xe siècle) et ses poèmes d’amour divin ; Ibn Zaydoun (XIe siècle) et sa passion pour Wallada. Autour de ces deux figures majeures, gravitent des poètes préislamiques, soufis, contemporains, qui ont enrichi son univers. 

2 Octobre 2002  
250mm x 330mm  
188 pages  
EAN13 : 9782226135049

La Vie de la Nature

Maurice Maeterlinck

La Vie des abeilles, L’Intelligence des fleurs, La vie des termites, La Vie des fourmis.

Préface de Jacques Lacarrière
Postface de Paul Gorceix

Le Crétois

Pandelis Prevelakis
Traduction du grec par Jacques Lacarrière
Préface de Jacques de Lacretelle

Parution : 17-10-1962

Il y a plus de deux mille ans que la Crète est, pour de nombreux Grecs, non seulement un pays, mais un mythe. Aux temps modernes,
cette légende s’est enrichie d’un contenu nouveau, en rapport avec la lutte du peuple crétois contre la domination turque. Beaucoup
d’écrivains crétois – et Pandelis Prevelakis est le plus représentatif d’entre eux – se sont voués à la tâche de perpétuer le souvenir des
luttes mémorables qui, pendant plus d’un siècle, ont opposé les Turcs aux partisans. Le Crétois, qui décrit les nombreux et parfois incroyables exploits des combattants de l’île, est l’histoire d’une prise de conscience de tout un peuple, de la naissance d’un mythe moderne qui mue chaque palikare en martyr et en héros. Ce récit d’une épopée et d’un combat donne un témoignage
irremplaçable sur un pays, une époque et des êtres.