
Satiris Patatzis, traduction et préface de Jacques Lacarrière
Editions Casterman 1962
Si tu veux connaître le secret des chemins ne prends pour tout bagage qu’une besace d’étoiles
Satiris Patatzis, traduction et préface de Jacques Lacarrière
Editions Casterman 1962
de Blanche Molfessis, préface de Jacques Lacarrière
éditions talus d’Approche, 1995, ISBN-13 : 978-2872460366
Livre pour pour les 5-7 ans.
Illustration de May Angelli.
Un jour, les 7 coqs décidèrent de chanter ensemble et leurs couleurs s’entremêlèrent pour devenir lumière blanche. Ce fut la naissance de la lumière. Dossier : l’arc-en-ciel dans les mythes et dans les arts.
Edité par Syros-Alternatives – 1989
de Vassili Vassilikos
Traduction de Jacques Lacarrière
Gallimard, première parution en 1969
«Photographier» signifie, au sens propre, «écrire avec la lumière». C’est là ce que fait Vassilis Vassilikos, soumettant à l’éclairage dru de la connaissance la Ville, «l’anguleuse, la déserte, la perfide dans ses carrefours, la traîtresse dans ses parcs…». Sur cette toile de fond, les rêves, les souvenirs, les images du présent et du passé se superposent et se complètent.
La Ville, c’est bien entendu Salonique – où se situaient déjà Z et la Trilogie.
Ces Photographies (publiées en 1964, traduites en 1968), dépouillées du folklore local, sont un long poème d’amour pour une femme perdue, pour une ville, pour un pays, la Grèce, où le mot liberté a longtemps eu un sens tragique.
« Seul un enfant privé de ses parents pouvait incarner ce mal du siècle – l’expérience de la désagrégation des mythes et des idées reçues – et seule une paysanne intacte en sa substance comme tante Roussaki pouvait y porter remède « , écrivait Prevelakis à Jacques Lacarrière. » Roussaki incarne l’humanisme populaire méditerranéen qui résorbe dans sa sagesse et abolit par ses pratiques millénaires l’obscurité de notre temps. «
» Toutes les expériences de mon enfance en Crète vinrent se cristalliser autour de cette intuition initiale. L’événement mythique reliant cette mère à cet orphelin est la vendetta, menace meurtrière conçue par les hommes mais qui représente évidemment la destinée commune à tous les êtres. »
Car c’est la Mort qui est, avec la Mère, le sujet essentiel de ce livre et qui occupe tous les instants, toutes les pensées, non seulement de l’enfant mais du village entier. C’est dans sa lumière que la nature, l’amour, la sexualité, la tendresse retrouvent leur vérité avec les dimensions premières de l’homme.
Editions Autrement 1997
ISBN-13 : 978-2862606873
de Nikos Athanassiadis, traduction de Christine Notton, préface de Jacques Lacarrière
» Certaines légendes traversent les siècles sans rien perdre de leur pouvoir révélateur. Sans doute répondent-elles à des questions enfouies dans le plus secret de nous-mêmes, sans doute aussi existe-t-il en elles ce qu’on appelle un fond de vérité. Tel est le cas de la légende ou du récit rapporté dans une Jeune fille nue : les amours d’une jeune fille et d’un dauphin, près des rivages de l’île de Mytilène en Grèce. Que ces amours tournent au drame, qu’une tierce personne, étrangère aux secrets impérieux de la mer, vienne rompre l’enchantement de cette idylle entre deux règnes et la muer en tragédie, cela, c’est l’affaire de l’auteur. L’essentiel demeure cette amitié sans limite entre un cétacé et un être humain, qui ne prête ni au sourire ni à l’étonnement mais simplement qui est. » Jacques Lacarrière.
Albin Michel, Paris, 1966
Aristide Caillaud, natif des Deux-Sèvres, passa son enfance, son adolescence et les trente dernières années de sa vie en Poitou. De là son attachement à ce pays de bocage, d’eau, de forêt mais aussi de légende, de mythes, de religion et d’art et leur présence, leur prégnance dans son œuvre. Ami de Dubuffet et de Chaissac, son voisin vendéen, Caillaud participa en 1949 à la première manifestation de 1’art brut. Cependant, son œuvre ne peut ni être identifiée à ce mouvement essentiel, ni être limitée au qualificatif de naïve. Elle est celle d’un poète de l’image, inventeur de formes et de structures très élaborées, œuvre unique, original et originel plain-chant où les quatre règnes de la vie se confrontent et se conjuguent. Grâce aux textes de Jacques Lacarrière, cet ouvrage richement illustré permettra au lecteur de découvrir l’univers fascinant de ce peintre inclassable.
Sylvie Aubenas et Jacques Lacarrière
Photographies 1850-1880
De la fascination qu’a exercé l’orient sur les occidentaux tout au long du xixe siècle, on cite volontiers les témoignages dans la peinture, la littérature, la musique, le théâtre. mais cet orient de rêve a été aussi visité par les photographes amateurs ou professionnels, qui entre 1850 et 1880 ont produit des milliers de clichés à l’attention des voyageurs, qu’ils soient touristes, archéologues, historiens de l’art ou artistes. les premiers photographes, que ce soit le littérateur maxime du camp accompagné de flaubert ou le jeune archéologue john b. greene se sont servi du négatif sur papier (calo type) pour rapporter des images scientifiques des monuments de l’égypte ancienne dont la beauté et la maîtrise font oublier le but premier. a cette première génération succède rapidement à partir des années 1860, un grand nombre de photographes professionnels, la plupart du temps installés sur place, comme félix bonfils à beyrouth par exemple. parmi cette production commerciale, on trouve des oeuvres de grande qualité fort loin de limagerie colonialiste à laquelle on assimile trop souvent la production photographique faite au moyen-orient. la période 1850-1880, qui correspond à une plus grande ouverture de l’orient à loccident, avant le tourisme banalisé de la fin du siècle, est celle d’un âge d’or de la production photographique où labondance, la diversité et la qualité des images est sans égale. très marquées par les canons esthétiques hérités de la peinture ou par les exigences scientifiques de l’archéologie alors en plein essor, il se dégage cependant de ces oeuvres une beauté proprement photographique qui ne doit rien à la couleur mais joue sur lombre et la lumière, la construction rigoureuse de l’image, les rapports complexes entre réalité et fiction. ce livre présente à travers les oeuvres d’une vingtaine de photographes, sans compter les anonymes, un panorama de la production photographique en égypte, syrie, liban, palestine et turquie choisie dans les collections de la bibliothèque nationale de france et commentée par sylvie aubenas. précédé d’un texte de jacques lacarrière sur le regard du voyageur occidental sur l’orient et lincidence de la photographie sur la notion d’exotisme en occident, à la fin du xixe siècle.
Bibliothèque nationale de France : Hazan, 2001
Nikos Gatsos
Desmos, collection Poésie
Édition bilingue.
Traduit du grec et présenté par Jacques Lacarrière.
Dans ce recueil, on découvre une Grèce emplie de rumeurs égéennes et d’illuminations qu’on pourrait appeler rimbaldohéliaques, tant le soleil qui les éclaire appartient à ces deux sources ici indissociables que sont la Grèce et le surréalisme. Le pays y apparaît sous une image à la fois élémentaire – au sens cosmique du mot par l’importance qu’y ont les éléments, la mer, la terre, le ciel et le soleil – et alchimique, une Grèce où se mêlent intensément et constamment les objets et blasons de la vie quotidienne mais élevés ici à la hauteur de symboles ou d’énigmes comme dans les toiles dites métaphysiques du peintre Giorgio de Chirico.
2001, 15×21 cm, 72 pages
ISBN : 2-911427-05-X
Les Grecs aimaient particulièrement les formules brèves, les sentences et énigmes à caractère poétique et initiatique. Parménide, Héraclite, Pindare, Euripide, Ménandre furent maîtres en ce genre précurseur du haïku japonais.
Telle est la raison d’être de ces courts poèmes, surgis au cours de certaines heures en certains lieux de Grèce : célébrer l’alliance des mythes et du réel, de l’intemporel et du quotidien, en un mot les noces constantes
Postface de Jean-Pierre Siméon
Commentaire de Danielle Bassez
20 mai 2014 Cheyne éditeur
ISBN-13 : 978-2841161997